Thème 3 - Une histoire du vivant
Les relations de parenté entre les vertébrés permettent de construire un arbre de parenté ou arbre phylogénétique. Dans un tel arbre, chaque nœud représente un ancêtre commun hypothétique dont on peut préciser néanmoins les caractéristiques. Entre chaque nœud on retrouve une ou plusieurs innovations évolutives c.a.d la modification d’un caractère primitif vers un caractère dérivé.
On peut aussi utiliser les séquences moléculaires pour établir des parentés. Il faut cependant prendre le soin d’étudier des molécules homologues c'est à dire qui réalisent la même fonction même si leurs structures (qui provient de leurs séquences) n’est pas strictement la même (si toutes les séquences sont strictement identiques, on ne peut préciser le degré de parenté !). L’étude des séquences protéiques (succession d’acides aminés) ou nucléiques (succession de bases azotées) permet ensuite de déterminer le nombre de similitudes entre ces séquences : moins il y a de différences entre les molécules et plus les espèces qui les possèdent sont apparentées. On peut donc construire une matrice des distances puis un arbre phylogénétique qui traduit visuellement ces parentés.
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