Dès l’Antiquité, Aristote élabore une théorie de l’être : il émet l’hypothèse que tous les êtres vivants doivent être composés de structures élémentaires simples qui se répètent. Ainsi, l’idée de divisibilité, qui nous semble liée aux observations microscopiques à partir du XVIIe siècle, est en fait apparue bien avant, de manière purement théorique.
Le newtonianisme a participé à l’essor de théories « particulaires » de la matière vivante au XVIIIe siècle, comme celle de Buffon. En 1748, dans « l’histoire des animaux », ce dernier propose que les êtres vivants soient constitués d’une « quantité infinie de parties organiques vivantes ». Le philosophe allemand Lorenz Oken avance, dès 1805, qu’il existe des unités vivantes simples, dont l’agglomération peut produire des organismes complexes. L’idée qu’il existerait une entité élémentaire commune à tous les êtres vivants (« vésicule », « utricule », « globule », etc.) est à l’époque un des sujets majeurs débattus dans toute l’Europe savante.
Consigne : complète les cases par le ou les
mot(s) ou expression(s) qui conviennent
ATTENTION ! : La comparaison
entre ce que tu auras saisi ET
la réponse attendue s'appuie sur l'hortographe (donc attention
aussi aux accents, au genre et au nombre - singulier / pluriel !).
