Thème 5 - Le fonctionnement du système immunitaire humain

L'inflammation est une réaction innée de l'organisme, déclenchée en réponse à un traumatisme (brûlure, piqûre) et/ou à une agression par un pathogène (bactéries, par exemple). Cette réaction de défense, caractérisée, au niveau de la zone lésée, par l’existence couplée d’une rougeur, douleur, chaleur, d’un gonflement, repose essentiellement sur l’intervention de cellules différenciées du système immunitaire (les macrophages, les cellules dendritiques, les mastocytes…).
Par leurs actions coordonnées, ces cellules sont capables d’interagir avec les éléments à neutraliser. Cette capacité passe d’abord par l’émission de signaux d’alerte (les médiateurs chimiques de l’inflammation), capables de mobiliser, de recruter des cellules immunocompétentes : les phagocytes.
L’arrivée de ces cellules, sur la zone tissulaire cible, permet alors, après reconnaissance de l’élément à neutraliser, de procéder à son élimination par phagocytose.
Ce mécanisme cellulaire propre à certaines cellules immunitaires (les phagocytes) permet non seulement d’éliminer les éléments étrangers, mais prépare aussi la réponse immunitaire adaptative.

Consigne : complète les cases par le ou les mot(s) ou expression(s) qui conviennent
ATTENTION ! : La comparaison entre ce que tu auras saisi ET la réponse attendue s'appuie sur l'hortographe (donc attention aussi aux accents, au genre et au nombre - singulier / pluriel !).

 




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La réaction inflammatoire fait partie de l'immunité : elle ne nécessite pas d'apprentissage préalable (présente dès la naissance) car elle est génétiquement héritée. Elle est mise en oeuvre très (quelques heures) en cas d'intrusions de pathogènes, de présences de cellules cancéreuses ou de lésion des tissus.

Quel que soit le facteur qui la déclenche, la RII se traduit toujours par 4 symptômes : douleur, , gonflement (= tumeur) et chaleur au niveau de la zone inflammatoire. L'observation des tissus montre un afflux de cellules de l'immunité : les granulocytes et les monocytes mais pas les lymphocytes.

Au sein des tissus, les cellules effectuent une veille en permanence (immobile ou mobile) afin de détecter les éléments du , éventuellement pathogènes. Il s'agit par exemple des cellules , des mastocytes, de certains macrophages ... La détection des éléments du non-soi ou des éléments dangereux est non-spécifique et permet la reconnaissance de « motifs (patterns) » généraux : les PAMP (Pathogen-associated molecular pattern) ou les DAMP (Danger-associated molecular pattern). Par exemple, le LipoPolySaccharide (LPS) est un composant des bactéries qui est reconnu par les cellules sentinelles via le récepteur TLR4 (cf TP). Ainsi, le récepteur TLR4 détecte toutes les . Ces récepteurs sont appelés PRR (Pattern recognition receptor).

mots ou expressions à utiliser :   rougeur   |  rapidement   |  non-soi   |  dendritiques   |  innée   |     |  bactéries   |  sentinelles   |