Choisis ton QCM de Terminale Enseignement Scientifique et teste tes connaissances.

Google
Qwant
1321 - Thème 1 - Science, climat et société
Le cycle du carbone est un système de recyclage très complexe où les processus physiques, chimiques et biologiques sont intimement liés.
Le cycle du carbone semble équilibré sur l'échelle des temps géologiques. Cependant, les activités humaines participent au cycle du carbone, en modifiant les quantités et les flux de carbone de façon assez conséquente entre différents réservoirs. Cela a des implications climatiques majeures.
1377 - Thème 1 - Science, climat et société
L’énergie est indispensable à notre confort et à nos activités économiques. Aujourd’hui, une grande part de cette énergie provient des énergies thermiques fossiles, très émettrices de CO2 et de l’énergie nucléaire. Une plus petite part est fournie par les énergies renouvelables.C’est le mix énergétique. Seulement, la demande en énergie est toujours plus grande, les ressources non renouvelables s’épuisent, les émissions de gaz à effet de serre augmentent et entraînent un réchauffement climatique dangereux pour la Terre. Il est urgent de prendre de grandes décisions environnementales ! La transistion énérgetique regroupe des mesures qui vont permettre :
  • de limiter le réchauffement clumatique à +2°C
  • de réduire la consommation des énergies fossiles
  • d'améliorer l'éfficacité énrgétique
  • de développer des énergies renouvelables

Résultat : moins de CO2 et de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.
1327 - Thème 1 - Science, climat et société
Une représentation schématique des échanges d'énergie entre l'espace, l'atmosphère terrestre, et la surface de la Terre. Une représentation schématique des échanges d'énergie entre l'espace, l'atmosphère terrestre, et la surface de la Terre. L'effet de serre est un processus naturel de réchauffement de l'atmosphère qui intervient dans le bilan radiatif de la Terre. Il est dû aux gaz à effet de serre (GES) contenus dans l'atmosphère, à savoir principalement la vapeur d'eau (qui contribue le plus à l'effet de serre), le dioxyde de carbone CO2 et le méthane CH4.
Cet effet a été nommé ainsi par analogie avec la pratique en culture et jardinerie de construire des serres, espaces clos dont une ou plusieurs faces sont transparentes, laissant passer le rayonnement du soleil et le retenant prisonnier à l'intérieur. C'est le piégeage des infrarouges qui entraine une augmentation de la température.
1324 - Thème 1 - Science, climat et société
L’effet de serre a toujours été une composante essentielle et naturelle du climat de notre Terre. Sans lui, la température moyenne serait de -18°C alors qu’à l’heure actuelle elle est de 15°C. C’est donc un processus indispensable à une quelconque vie terrestre. A l’inverse, l’augmentation récente de cet effet conduit à un dérèglement climatique.
254 - Thème 1 - Science, climat et société
Les combustibles fossiles sont riches en carbone sous la forme d'hydrocarbure. Ils sont issus de la méthanisation d’êtres biologiques en décomposition et enfouis dans le sol depuis plusieurs millions d’années. Ce sont des énergies qui ne sont donc pas renouvelables car leur reconstitution naturelle demande beaucoup de temps pour être reformées et parce qu'elles sont utilisées plus vite que le temps nécessaire pour la recréation de réserves.
1379 - Thème 1 - Science, climat et société
Le terme de mix énergétique désigne la répartition des différentes sources d’énergies primaires utilisées pour les besoins énergétiques dans une zone géographique donnée. Il inclut les énergies fossiles (pétrole , gaz naturel, charbon), le nucléaire et les diverses énergies renouvelables (bois-énergie et autres bioénergies, hydraulique, éolien, solaire, géothermie ). Ces énergies primaires sont utilisées pour produire de l’électricité, des carburants pour les transports, de la chaleur ou du froid pour l’habitat ou l’industrie.
La composition du mix énergétique est très variable d’un pays ou d’une région à l’autre et peut évoluer fortement d’une période à l’autre.

Elle dépend en effet :
  • de la disponibilité des ressources exploitables sur le territoire ou de la possibilité d'en importer
  • de l'ampleur et de la nature des besoins énergétiques à couvrir
  • des choix politiques qui découlent du contexte historique, économique et social, démographique, environnemental et géopolitique.
1303 - Thème 1 - Science, climat et société
Au cours du temps, les proportions de CO2/O2 dans l’atmosphère ont varié en fonction de la présence de vie et de l’activité interne de la planète.
Les premiers temps, l’atmosphère terrestre ressemblait aux atmosphères de Mars et de Vénus. Une atmosphère riche en CO2 (environ 90%) et dépourvue d’O2. Les causes principales de la quasi disparition du CO2 dans l’atmosphère d’aujourd’hui (0.03%) ont été, d'une part la présence d’eau liquide en surface qui permet la dissolution du CO2 et d'autre part le processus de photosynthèse.
Ce sont des bactéries photosynthétiques de 3,5 milliards d’années retrouvées fossilisées dans des roches sédimentaires qui auraient initié le développement du réservoir de dioxygène qui constitue en partie l’atmosphère d’aujourd’hui. Ce réservoir à partir duquel s’est formée la couche d’ozone est indispensable à la vie sur Terre. On estime que l’atmosphère a contenu du dioxygène de manière significative dès -2 milliards d’années, époque où la prolifération de ces micro-organismes marins pouvait surpasser la capacité de minéralisation de l’oxygène par les roches.
Mais l’évolution des taux d’O2 n’a pas été linéaire. Grâce aux analyses de carottes de glace, les chercheurs ont pu "remonter le temps" jusqu’à -740 000 ans en analysant l’air contenu entre les cristaux multimillénaires. Ils ont démontré que certains épisodes géologiques (de longues éruptions massives) ont remonté épisodiquement le niveau de CO2 dans l’atmosphère, exterminant une grande part des espèces biologiques. Malgré ces faits, rares, l’évolution de l’atmosphère, relativement constante, va naturellement vers plus d’O2 et moins de CO2, avec quelques pics en faveur de ce dernier.
Depuis environ un siècle, les taux de CO2 atmosphérique remontent de manière significative, laissant penser que les activités humaines récentes (liées à l’industrialisation) en seraient responsables.
1322 - Thème 1 - Science, climat et société
Les combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz naturel) sont riches en carbone : ce sont des hydrocarbures. La présence de reste organique dans les combustibles fossiles montre qu’ils sont issus de la transformation d’une biomasse. Ils se forment au sein de bassins sédimentaires par transformation d’une biomasse incorporée dans des sédiments. La matière organique rapidement enfouie se retrouve dans un milieu anaérobie (sans oxygène), certaines bactéries extraient l’oxygène et l’azote de la matière organique. Il reste un mélange de molécules constituées de carbone et d’hydrogène : c’est le kérogène. Sous l’effet de l’enfouissement, les hydrocarbures du kérogène quittent la roche mère et migrent en surface. Ils sont alors arrêtés par une roche imperméable (roche couverture) et sont piégés dans une roche réservoir. Certaines structures du sous-sol forment donc des pièges à hydrocarbures.
1306 - Thème 1 - Science, climat et société
L’atmosphère initiale de la Terre était différente de l’atmosphère actuelle. Sa transformation est la conséquence, notamment, du développement de la vie. L’histoire de cette transformation se trouve inscrite dans les roches, en particulier celles qui sont sédimentaires.
1328 - Thème 1 - Science, climat et société
Les climats et les mouvements atmosphériques de notre planète sont régis par de nombreux facteurs, ils sont par nature variable mais tendent globalement à équilibrer les écarts thermiques qui existent sur le globe terrestre. En modifiant cet équilibre par l’émission massive de gaz à effet de serre, l’homme met en péril le climat actuel de la Terre. C’est l’effet de serre qui permet à la planète d’afficher un bilan thermique moyen de +15°C au lieu de -18°C.
La Terre reçoit la majeure partie de son énergie du soleil, une partie est absorbée par la Terre qui ainsi s’échauffe et émet des infrarouges. Le rayonnement infrarouge réémis par la Terre vers l’extérieur est en partie absorbée par les gaz à effet de serre H2O, CO2, CH4, ...) de l’atmosphère terrestre et le reste est renvoyé vers l’espace. Ainsi, la vapeur d’eau, le méthane, et le dioxyde de carbone notamment, qui sont des gaz à effet de serre majeurs contribuent à piéger l’énergie renvoyée, ils la renvoient vers la Terre en augmentant ainsi sa température.
1313 - Thème 1 - Science, climat et société
Le climat correspond aux conditions météorologiques moyennes (températures, précipitations, ensoleillement, humidité de l'air, vitesse des vents, etc.) qui règnent sur une région donnée durant une longue période. Pour l'Organisation météorologique mondiale, elle doit être d'au minimum 30 ans.
1378 - Thème 1 - Science, climat et société
Le climat passé nous est accessible grâce à l'étude des différents témoins disponibles : roches, fossiles, rapports isotopiques, etc. Ces témoins nous montrent en particulier que le climat a varié lors de l’histoire de la Terre. Ces variation se sont produites sur des périodes plus ou moins longues ; des phases glaciaires et interglaciaires se sont ainsi succédées. La modélisation du climat permet alors de proposer ou de tester des mécanismes à l'origine de ses variations.
1304 - Thème 1 - Science, climat et société
L'atmosphère initiale était composée de 83% de vapeur d'eau, 12% de CO2, 5% de N2.
Il y a 4,4 milliards d'années environ, la température diminuant, la vapeur d'eau présente dans l'atmosphère s'est condensée et a formé les océans. L'atmosphère s'est ainsi en partie vidée de sa vapeur d'eau. En précipitant, la vapeur d'eau a entraîné le CO2 atmosphérique qui s'est retrouvé piégé dans les océans, ce qui a permis de former des roches carbonatées.
Il y a 3,5 milliards d'années sont apparues les cyanobactéries. Les cyanobactéries sont des bactéries photosynthétiques.
1302 - Thème 1 - Science, climat et société
Il y a 4,4 milliards d'années environ, la surface de la Terre se refroidit progressivement. La vapeur d’eau atmosphérique se condense et précipite à la surface de la planète. Les océans se forment. L'atmosphère s'est ainsi vidée de sa vapeur d'eau.
L’atmosphère primitive présente une forte concentration en dioxyde de carbone (60 à 70 %). La vapeur d'eau a entraîné le CO2 atmosphérique. Les eaux acidifiées ont facilité la précipitation des carbonates de calcium qui s'est retrouvé dissout dans les océans selon la réaction : CO2 + H2O donne H2CO3. Le CO2 participant (avec la vapeur d'eau) à l'effet de serre, son stockage dans les océans a contribué à abaisser la température sur la planète ce qui explique les traces des premières glaciations il y a 2.5 Ga.
1326 - Thème 1 - Science, climat et société
L'effet de serre est un phénomène naturel provoquant une élévation de la température à la surface de notre planète. Indispensable à notre survie, ce fragile équilibre est menacé. Les activités humaines affectent la composition chimique de l'atmosphère et entraînent l'apparition d'un effet de serre additionnel, responsable en grande partie du changement climatique actuel.

Les deux tiers de l'énergie en provenance du soleil sont absorbés par l'atmosphère, les sols et l'océan. Le tiers restant est directement réfléchi vers l'espace par les nuages, les aérosols, l'atmosphère et la surface terrestre. Atmosphère et surface terrestre émettent en retour un rayonnement infrarouge que les nuages et les gaz à effet de serre (vapeur d'eau, dioxyde de carbone, ozone et méthane pour les plus importants) absorbent et réémettent en grande partie vers le sol. Les gaz à effet de serre ont en effet la particularité d'être pratiquement transparents au rayonnement solaire et opaques au rayonnement infrarouge émis par la terre. L'énergie est piégée. Ce phénomène a été baptisé « effet de serre » par analogie avec la serre du jardinier. On estime que sans cet effet de serre de l'atmosphère, la température moyenne à la surface de la terre serait au plus de - 19°C au lieu des 15°C que nous connaissons.
1323 - Thème 1 - Science, climat et société
Un litre de pétrole est le résultat de 23 tonnes de biomasse qui était vivante il y a 440 Ma (325 Ma pour 1 kg de charbon). Brûler un combustible fossile, c’est utiliser une énergie solaire du passé et restituer très rapidement à l’atmosphère le dioxyde de carbone, prélevé lentement par les végétaux et piégé depuis longtemps. Ce type de combustible est une ressource non renouvelable.
1320 - Thème 1 - Science, climat et société
Le cycle du carbone est le cycle biogéochimique (ensemble des échanges d'un élément chimique) du carbone sur une planète. Celui de la Terre est complexe par l'existence d'importantes masses d'eau océaniques, et surtout par le fait que la vie y tient une place importante.

Il existe quatre réservoirs de carbone : l'hydrosphère, la lithosphère, la biosphère et l'atmosphère. La plus grande partie du carbone terrestre est piégée dans des composés qui participent peu au cycle : roches sous forme de carbonates et océan profond. L'essentiel du cycle se fait entre l'atmosphère, les couches superficielles du sol et des océans, et la biosphère.
1329 - Thème 1 - Science, climat et société
La répartition des climats selon la latitude n'est pas constante sur l'année : c'est le phénomène des saisons. Au cours de l'année, la rotation de la Terre autour du Soleil modifie sa position par rapport à celui-ci selon une trajectoire elliptique.
Par ailleurs, l'axe de rotation de la Terre n'est pas perpendiculaire au plan de l'écliptique. Il en résulte que, pour une même région, l'angle d'incidence du rayonnement solaire sur cette surface varie en fonction de la position de la Terre au cours de sa révolution autour du Soleil.
Dans ces positions extrêmes, la Terre "présente" alternativement son hémisphère Nord, puis son hémisphère Sud au Soleil. La durée d'éclairement et donc d'échauffement varie ainsi pour une même région au cours du trajet de la Terre autour du Soleil.
1345 - Thème 3 - Une histoire du vivant
Apparition d’une résistance aux insecticides à base de carbamates en 1978. Pour lutter contre les insectes, on peut utiliser des insecticides à base de carbamates. À partir de 1978, on observe dans la région de Montpellier une augmentation du nombre de moustiques résistants à ces insecticides.
DOCUMENT 1 – Génotype des différentes populations de moustiques.
L'acétylcholinestérase (AChE) est une enzyme qui dégrade l’acétylcholine. Cette dégradation est indispensable au bon fonctionnement du système nerveux des insectes. Les carbamates agissent au niveau du système nerveux des insectes en inhibant l'activité de l’AChE. Dans la population de moustiques, le gène qui code pour l'AChE existe sous deux allèles différents. Les moustiques résistants possèdent 2 allèles mutés (allèles AChER) alors que les moustiques sensibles possèdent 2 allèles sauvages (allèles AChES). D’après http://acces.ens-lyon.fr

DOCUMENT 2 – Action d’un insecticide à base de carbamates sur différentes souches de moustiques.
Les études portent sur 3 souches de moustiques :
  • souche S : moustiques sauvages, sensibles aux insecticides ;
  • souche R : moustiques mutants, résistants aux insecticides ;
  • souche F1 : moustiques hybrides, résultant du croisement des souches S et R.
Document 2a – Activité enzymatique de l'acétylcholinestérase.
On mesure l’activité de l’AChE de chaque souche en fonction de la concentration en insecticide appliqué. Les résultats sont exprimés en unités arbitraires.

Document 2b – Taux de mortalité des différentes souches.
On mesure le taux de mortalité de chaque souche en fonction de la concentration en insecticide appliqué. On considérera que 1 mg.L-1 d’insecticide correspond à une concentration de 10-2 mol.L-1.

* Les valeurs des pourcentages de mortalité sont placées selon une graduation non linéaire fréquemment utilisée dans les études statistiques.D’après Bourguet et coll., 1997, Genetics Society of America août 1997
1339 - Thème 3 - Une histoire du vivant
Un gène est un fragment d’ADN, donc une portion constituée d’un enchaînement de nucléotides. Il existe 4 nucléotides : A, T, C et G. Un gène contient une information codée : c’est l’ordre dans lequel s’enchaîne les nucléotides qui détermine cette information au sein d’une séquence d’ADN appelée gène.
Dans une espèce, un gène peut exister sous différentes formes appelées allèles. Quand un gène subit une mutation (modification aléatoire d’un gène) une nouvelle variante est créée, c’est l’allèle. Les variations de la séquence génétique sont dues aux différentes mutations qui affectent la molécule d’ADN.
249 - Thème 3 - Une histoire du vivant
Le siamang habite les forêts équatoriales de Malaisie et de l'île de Sumatra en Indonésie. Il se rencontre en plaine comme en montagne jusqu'à 3 800 m d'altitude. Les siamangs, dans leur milieu naturel, ne descendent que très peu souvent au sol.
Cette espèce est monogame, la femelle dirigeant le couple. À l'aube et au crépuscule, le mâle et la femelle entament un chant territorial, se répondant l'un et l'autre. Ce chant, grâce au sac laryngique (observable sur la photo entre la main de l'adulte et son petit), s'entend à 3 voire 4 km à la ronde.
On cherche à placer les Siamangs dans la phylogénie des primates, plus particulièrement au sein du groupe des hominoïdes (singes sans queue).
On rappelle que plus il y a d'innovations partagées entre deux individus, plus leur parenté est importante.

25 - Thème 3 - Une histoire du vivant
L’Homme est un eucaryote, un vertébré, un tétrapode, un amniote, un mammifère, animal allaitant ses petits, ayant des poils et un placenta qui permet à la mère d’apporter nutriments et dioxygène au fœtus (groupe des Placentaires). Ces caractères (poils et mamelles) sont apparus vers -220 MA.
Les différents caractères anatomiques, chromosomiques, moléculaires …présents à l’état dérivé chez l’Homme, sont apparus successivement à différentes périodes de l’histoire de la vie. Les caractères apparus très tôt au cours de cette histoire sont partagés par l’homme et par un grand nombre d’espèces très différentes de la nôtre.
Les caractères apparus plus récemment sont partagés par des groupes moins nombreux et plus proches de nous.
L’ Homme est un primate, c’est-à-dire un mammifère qui possède :
  • des ongles aplatis et non des griffes
  • des pouces opposables aux autres doigts, ce qui rend la main préhensiledes orbites à l’avant de la face , permettant une bonne vision en relief
  • un volume cérébral développé par rapport au reste du corps
Les premiers primates fossiles datent de - 65 à -50 millions d'années Ils sont variés et ne sont identiques ni à l'Homme actuel, ni aux autres singes actuels. La diversité des primates connue par les fossiles (380 espèces de primates fossiles -200 genres) qui a été grande est aujourd’hui réduite (185 espèces actuelles)
241 - Thème 3 - Une histoire du vivant
Le cri du rhinolophe de Mehely - Une espèce de chauve-souris européenne, le rhinolophe de Mehely (Rhinolophus Mehelyi) , présente la particularité de pousser des cris de très haute fréquence c’est-à-dire extrêmement aigus, par rapport aux autres espèces de chauve-souris. On cherche à comprendre comment l’évolution a pu conduire à la très haute fréquence des cris du rhinolophe de Mehely.

Document 1 : les cris des chauves-souris
Les chauves-souris émettent des cris aigus dont l’écho leur permet de se situer dans leur environnement et de localiser avec précision les insectes qu’elles chassent. C’est ce que l’on appelle l’écholocalisation.Plus les cris sont aigus, plus ils sont atténués au cours de leur propagation dans l’air et, par conséquent, moins ils portent loin dans le milieu. La haute fréquence des cris du rhinolophe de Mehely diminue donc l’efficacité de son écholocalisation ce qui réduit l’efficacité de la chasse des insectes. On sait aussi que la fréquence des cris des chauves-souris est un caractère héréditaire.

Document 2 : comportement de femelles de rhinolophes de Mehely confrontées à des cris de différentes fréquences
Les femelles utilisées sont placées tour à tour face à deux compartiments contenant chacun une enceinte qui diffuse des cris de rhinolophes de Mehely mâles. On note vers quel compartiment la femelle testée se dirige lorsqu’elle entend les cris.



Document 3 : degré de parenté entre 28 rhinolophes de Mehely mâles et les autres membres de leur colonie, en fonction de la fréquence des cris de ces mâles
Les rhinolophes de Mehely vivent généralement en colonie de plusieurs centaines d’individus. On prélève l’ADN des individus d’une colonie et, par comparaison, on évalue le degré de parenté entre 28 mâles de la colonie et les autres membres de ce groupe. Un fort degré de parenté entre un mâle et les autres membres de la colonie indique que ce mâle a eu beaucoup de descendants.

1337 - Thème 3 - Une histoire du vivant
La dérive génétique et la sélection naturelle sont deux mécanismes évolutifs.
Dans une population donnée, les allèles présents vont être transmis au hasard de génération en génération. Les fréquences alléliques peuvent être différentes d’une population à une autre au sein d’une même espèce, et ce de façon aléatoire. C’est la dérive génétique. Ce mécanisme est d'autant plus fort que la population est petite.
Certains allèles peuvent conférer aux individus qui les possèdent un avantage sélectif (ex : survie) et favoriser leur reproduction dans ce milieu. Si les conditions du milieu changent, ce seront d’autres allèles qui confèreront un avantage sélectif à d’autres individus. C’est le principe de la sélection naturelle. Plus la population aura une grande diversité génétique plus elle pourra faire face au phénomène de sélection, ainsi elle aura une grande adaptabilité aux changements.
L'apparition d’une nouvelle espèce est une conséquence de ces mécanismes évolutifs sur des milliers d'années.
313 - Thème 3 - Une histoire du vivant
La diversité génétique est celle des espèces sauvages, mais aussi celle des espèces cultivées (végétaux, champignons, levures) ou élevées (animaux) par l'Homme. La diversité génétique et la biodiversité sont fortement interdépendantes et la diversité au sein d'une espèce est nécessaire pour maintenir la diversité des espèces. L'appauvrissement de la diversité génétique - tout comme la perte d'espèces, conduit à une perte générale de diversité biologique et à une plus grande vulnérabilité des écosystèmes.
1072 - Thème 3 - Une histoire du vivant
Tous les hominidés pratiques la bipédie. Seul l'homme moderne la pratique de manière permanente et quasi exclusive. De ce fait l'homme va présenter de nombreux caractères dérivés en relation avec sa station bipède:
  • Le membre supérieur devient plus court que le membre inférieur, il se spécialise dans la préhension alors que les membres inférieurs se spécialisent dans la locomotion (disparition de l'orteil opposable)
  • Présence d'un bassin large et court (contrairement au chimpanzé: értoit et long) et permet une bonne insertion des muscles fessiers impliqués dans le redresement du tronc
  • Femurs obliques de manière à obtenir un meilleur équilibre (Chimpanzé: fémurs paralelles)
  • La colonne vertébrale a 4 courbure et permet un bon positionnement du crâne et donc un meilleur équilibre
198 - Thème 3 - Une histoire du vivant
La sélection naturelle est un des mécanismes moteur de l'évolution des espèces. On peut la définir comme étant l'avantage reproductif procuré par les conditions de l'environnement aux individus ayant un caractère avantageux vis-à-vis de cet environnement et leur assurant une descendance plus importante que les individus n'ayant pas ce caractère. On peut aussi la définir comme un tri qui s’opère naturellement au sein d’une espèce.
Elle se traduit par la reproduction des organismes qui ont les caractéristiques leur permettant de mieux survivre dans leur milieu et ça représente le processus de la sélection naturelle.
1341 - Thème 3 - Une histoire du vivant
Des croisements entre plants de tomates différents permettent d’obtenir des variétés qui présentent un intérêt pour l’agronomie et la commercialisation. On cherche à obtenir des grosses tomates dont la vitesse de maturation est compatible avec une distribution commerciale : la maturation doit se réaliser de manière ralentie, afin d'augmenter la durée de conservation du fruit. À partir de l’étude du document, cocher la bonne réponse dans chaque série de propositions du QCM.
26 - Thème 3 - Une histoire du vivant
La lignée humaine est caractérisée par trois séries de caractères apparus successivement : la bipédie , le développement du cerveau (marqué par l'augmentation du volume crânien au détriment de la face) et l'existence de productions culturelles (outils, gravures, peintures rupestres, etc.). Un fossile qui présente au moins un de ces caractères appartient à la lignée humaine – c'est un homininé – mais n'est pas forcément un ancêtre direct de l'homme actuel.
245 - Thème 3 - Une histoire du vivant
L’analyse de l'arbre phylogénétique ci-dessous permet d’obtenir des informations sur les relations de parenté et l’histoire évolutive d’une espèce.
1505 - Thème 3 - Une histoire du vivant
Le QCM permet d’identifier une anomalie majeure du caryotype.
33 - Thème 3 - Une histoire du vivant
Le cycle biologique des vertébrés est ponctué par les évènements de méiose (qui intervient lors de la formation des gamètes) et de fécondation (union du gamète mâle et du gamète femelle) qui modifient la quantité d’ADN présente dans les noyaux cellulaires. On cherche à identifier certains évènements cellulaires chez un animal en exploitant le document ci-dessous (Evolution de la quantité d’ADN par noyau, depuis la fabrication des spermatozoïdes à partir d’une cellule mère dans les testicules jusqu’à l’obtention d’un embryon de 2 cellules)
1532 - Thème 3 - Une histoire du vivant
Le QCM permet d’identifier une anomalie majeure du caryotype.
348 - Thème 3 - Une histoire du vivant
Chez la drosophile, les caractères « couleur du corps » et « longueur des ailes » sont respectivement codés par deux gènes.

Document 1 : Tableau des caractères, gènes, phénotypes et allèles étudiés dans les croisements réalisés. :


Document 2 : Schéma d’un premier croisement. (D’après http://pedagogie.ac-toulouse.fr)
On croise deux lots de drosophiles (P1 et P2) homozygotes pour les deux gènes considérés (c’est-à-dire possédant deux allèles identiques pour chaque gène) et de phénotype différent. On obtient une première génération de drosophiles appelée « F1 ». :


Document 3 : Schéma d’un second croisement (croisement test).(D’après http://pedagogie.ac-toulouse.fr)
On croise les drosophiles F1 issues du premier croisement (document 2) par des parents P2. On obtient une seconde génération de drosophiles appelée « F2 ».
246 - Thème 3 - Une histoire du vivant
Homo est le genre qui réunit l'Homo sapiens et les espèces apparentées. Le genre semble être apparu au Pliocène, il y a environ 2,8 millions d'années.
Homo habilis, une des deux premières espèces du genre Homo, pourrait être un descendant d'un des australopithèques, dont l'Australopithecus garhi qui vivait il y a 2,5 millions d'années, mais il n'y a aucune certitude à ce propos.
28 - Thème 3 - Une histoire du vivant
Australopithèque : Ils apparaissent il y a 4 millions d'années et s'éteignent vers 1 millions d'années. On distingue plusieurs groupes :
- Les "Anciens" de plus de 3 millions d'années comme Lucy qui font partie de l'espèce Australopithecus afarensis
- Les australopithèques graciles de l'espèce Australopitecus africanus ont vécu entre 3 et 1.2 millions d'années. Ils sont plus grands que leurs prédécesseurs (1.25m au moins) et ont un cerveau de 500cm3. Ils ont vécu aux côtés des autres australopithèques et des premiers hommes.
- Les australopithèques robustes (robustus) vivaient entre 2.5 et 1 millions d'années. Ils sont de plus grande taille (1.4m environ).
1334 - Thème 3 - Une histoire du vivant
Le mulet présente les caractéristiques de ses deux parents. D'une taille intermédiaire entre l'âne et la jument, il possède d'un côté la force du cheval et de l'autre la robustesse et la rusticité de l'âne. Il est réputé résistant, le pied sûr, endurant, courageux et intelligent. Il présente un nombre de chromosomes exactement intermédiaire entre celui de ses deux espèces parentales, soit 63 chromosomes
1331 - Thème 3 - Une histoire du vivant
Le principe de la sélection génétique. Un agriculteur souhaite rentabiliser son élevage bovin. Il possède des vaches à viande et voudrait augmenter leur production laitière. On cherche quelle technique va lui permettre de rentabiliser au mieux son élevage.
1343 - Thème 3 - Une histoire du vivant
Chez le poulet, plusieurs mutations ont été mises en évidence. Parmi celles-ci, la mutation crête rosacée (ou crête « en rose ») est à l'origine d'une crête dont la forme rappelle celle d'une rose (document 1).
La mutation « pattes courtes» est à l'origine de pattes de taille inférieure à la moyenne (document 2). Pour déterminer le mode de transmission de ces deux mutations, on effectue les croisements suivants :
  • Croisement 1 : on croise une poule de race pure à crête rosacée avec un coq à crête simple : on obtient alors uniquement des poulets à crête rosacée. (Dans les croisements réalisés, les résultats sont les mêmes en inversant le sexe des parents.)
  • Croisement 2 : dans la descendance de poulets à pattes courtes, on obtient toujours à la fois des poulets à pattes courtes et des poulets à pattes normales, dans des proportions de deux poulets à pattes courtes pour un poulet à pattes normales. En outre, environ un quart des embryons meurt avant l'éclosion.
  • Croisement 3 : on croise ensuite un coq à crête rosacée et à pattes courtes avec une poule à crête simple et à pattes normales (Dans les croisements réalisés, les résultats sont les mêmes en inversant le sexe des parents). On obtient alors dans la descendance (génération F1) 50% de poulets à crête rosacée et à pattes courtes et 50% de poulets à crête rosacée et à pattes normales.
24 - Thème 3 - Une histoire du vivant
Lignée humaine (1)
95 - Thème 3 - Une histoire du vivant
Les critères d’appartenance à la lignée humaine sont les caractères liés à la station bipède, au développement du volume crânien, à la régression de la face et aux traces fossiles d’une activité culturelle. On admet que tout fossile présentant au moins un de ces caractères dérivés appartient à la lignée humaine.
La lignée humaine est représentée actuellement par une seule espèce. Plusieurs espèces d’Homininés ont vécu entre 6 millions d’années et 100 000 ans, époque où apparaît les Homo sapiens. Ces espèces appartiennent à deux genres : les Australopithèques et les Homo.

Les Australopithèques possèdent des caractères dérivés de la lignée humaine en rapport avec la bipédie. Les espèces du genre Homo possèdent en outre des caractères dérivés marqués notamment par une augmentation du volume crânien et une réduction de la face. Les Australopithèques ont vécu entre 4 millions d’années (Australopithecus anamensis) et 1 million d’années (A. robustus). Les Homo les plus anciens (H. habilis) sont datés de 2,5 millions d’années. Plusieurs espèces d’Homininés ont donc vécu en même temps. Les Australopithèques formeraient un rameau de la lignée humaine détaché assez tôt de celui des Homo. Les espèces fossiles actuellement datées entre 4 millions et 1,5 millions d'années sont toutes africaines. Cela peut s’expliquer par l’origine africaine de la lignée humaine ou par les conditions de fossilisation exceptionnelles de la vallée du rift africain.Les Homo erectus sont connus d’abord en Afrique (adolescent de Turkana : 1,6 million d’années) ; ils forment un groupe très diversifié dont l’évolution est marquée notamment par une augmentation graduelle du volume crânien. De nombreuses populations colonisent l’Afrique du Nord, l’Afrique du Sud, le Proche Orient, l’Asie et l’Europe. L’Homme de Neandertal trouvé en Europe semble provenir de l’évolution d’Homo erectus ayant colonisé l’Europe.

Toutes les populations humaines actuelles partagent les mêmes allèles, avec une fréquence variable. La population ancestrale n’aurait compté que quelques dizaines de milliers d’individus. Homo sapiens serait une nouvelle espèce apparue en Afrique ou au Proche Orient il y a 100 000 à 200 000 ans et aurait colonisé tous les continents en remplaçant Homo erectus.
207 - Thème 3 - Une histoire du vivant
On appelle lignée humaine l’histoire évolutive des homininés à partir de plus récent ancêtre commun à l’homme et au chimpanzé. La lignée humaine est actuellement représentée par une seule espèce : Homo sapiens.
1335 - Thème 3 - Une histoire du vivant
On peut définir la biodiversité à différents niveaux :
  • Biodiversité des écosystèmes : l’existence de systèmes complexes entre milieux de vie et organismes vivants à la surface de la Terre permet de maintenir les populations en équilibre. Si ces écosystèmes sont perturbés, les espèces qui les habitent sont elles aussi perturbées et potentiellement menacées d'extinction.
  • Biodiversité des espèces : la survie d'une espèce dépend de celle des autres espèces avec lesquelles elle interagit au sein d'un écosystème. Plus la biodiversité est riche, plus les espèces peuvent faire face aux perturbations. On constate une diminution importante de la biodiversité spécifique liée à la perte de certains écosystèmes.
  • Biodiversité génétique : la biodiversité génétique est directement liée à l’expression des gènes contenus dans les chromosomes des espèces. Elle est à l’origine de la biodiversité des espèces, diversité que l’on peut observer au sein d’une espèce par l'existence de variétés. Plus le patrimoine génétique d’une espèce est riche en allèles, plus cette espèce aura la capacité de s’adapter aux modifications de l’écosystème.

L'une des causes majeures de la perte de biodiversité est l’activité humaine qui détruit les écosystèmes par des actions de : déforestation, surpêche, aménagements urbains, pollutions industrielles, pratiques agricoles...
1336 - Thème 3 - Une histoire du vivant
La biodiversité représente la variabilité des organismes vivant sur planète. Elle concerne tous les écosystèmes : marins, terrestres et aquatiques. Elle désigne la diversité biologique au sein des espèces et entre les espèces d’un écosystème. Elle ne dépend pas du nombre d’espèces qui peuplent un milieu mais bien de la variabilité des formes de peuplement animal, végétal ou même à l’échelle des micro -organismes. On a recensé environ 1,7 million s d’ espèces à l’heure actuelle mais il pourrait y en avoir dix à cent fois plus . La biodiversité a énormément fluctué au cours des temps géologiques mais jamais, sauf au cours des grandes crises biologiques (5 au total) qu’a connu la Terre, la biodiversité n’a été autant, ni aussi rapidement menacée. Et cela, elle le doit aux activités humaines. Or la biodiversité assure la stabilité des écosystèmes, des chaînes alimentaires et de la vie elle-même face aux modifications climatiques ou aux catastrophes naturelles. Elle contribue aussi à l’alimentation humaine et à la médecine. L’enjeu est donc de taille.
27 - Thème 3 - Une histoire du vivant
L’Homme est un primate, dont l’espèce la plus proche est le chimpanzé. L’Homme moderne (homo sapiens sapiens) s’inscrit lui aussi dans le processus de l’évolution depuis la divergence de la lignée humaine et de celle du chimpanzé. L’espèce humaine est apparue sur Terre en s’inscrivant dans le processus de l’évolution. L’évolution n’est pas perceptible à l’échelle humaine.
1344 - Thème 3 - Une histoire du vivant
Transmission de deux mutations chez le poulet.

Chez le poulet, plusieurs mutations ont été mises en évidence. Parmi celles-ci, la mutation crête rosacée (ou crête « en rose ») est à l'origine d'une crête dont la forme rappelle celle d'une rose (document 1).
La mutation « pattes courtes» est à l'origine de pattes de taille inférieure à la moyenne (document 2). Pour déterminer le mode de transmission de ces deux mutations, on effectue les croisements suivants :
  • Croisement 1 : on croise une poule de race pure à crête rosacée avec un coq à crête simple : on obtient alors uniquement des poulets à crête rosacée. (Dans les croisements réalisés, les résultats sont les mêmes en inversant le sexe des parents.)
  • Croisement 2 : dans la descendance de poulets à pattes courtes, on obtient toujours à la fois des poulets à pattes courtes et des poulets à pattes normales, dans des proportions de deux poulets à pattes courtes pour un poulet à pattes normales. En outre, environ un quart des embryons meurt avant l'éclosion.
  • Croisement 3 : on croise ensuite un coq à crête rosacée et à pattes courtes avec une poule à crête simple et à pattes normales (Dans les croisements réalisés, les résultats sont les mêmes en inversant le sexe des parents). On obtient alors dans la descendance (génération F1) 50% de poulets à crête rosacée et à pattes courtes et 50% de poulets à crête rosacée et à pattes normales.
1330 - Thème 3 - Une histoire du vivant
Une mutation est une modification rare, accidentelle ou provoquée, de l'information génétique (séquence d’ADN) dans le génome. Selon la partie du génome touchée, les conséquences d'une mutation peuvent varier. Une mutation est dite héréditaire si la séquence génétique mutée est transmise à la génération suivante. Elle est l’un des éléments de la biodiversité et l’un des nombreux facteurs pouvant éventuellement participer dans l'évolution de l'espèce.
339 - Thème 3 - Une histoire du vivant
L'homme et le chimpanzé sont morphologiquement et anatomiquement très proches. Le caryotype de l'homme diffère de celui du chimpanzé par une paire de chromosomes (46 contre 48) mais on retrouve chez l'homme un chromosome résultant de la fusion de deux chromosomes présents chez le chimpanzé. En outre, 13 chromosomes sont identiques dans les deux espèces et les autres chromosomes ne sont affectés que par des modifications limitées (addition, inversion de segments, etc.).
Sur le plan moléculaire, on estime à quelque 98 % l'identité génétique des deux espèces.
Ces similitudes révèlent une parenté étroite ; les deux lignées se seraient séparées de leur ancêtre commun il y a 7 à 10 millions d'années.
1340 - Thème 3 - Une histoire du vivant
La molécule d'ADN est constituée de séquences de nucléotides qui codent des informations. On peut ainsi découper une molécule d'ADN en un certain nombre de séquences porteuses d'informations qu'on appelle gènes. Chaque gène porte une information génétique précise, qui dépend de la séquence en nucléotides. La séquence d’un gène peut être légèrement différente d’un chromosome homologue à l’autre, la molécule produite par la cellule peut alors être différente. On parle d'allèles ( versions différentes d’un gène)
31 - Thème 3 - Une histoire du vivant
Homo habilis: Ce sont les homo les plus anciens, datés de 3 à 1.5 millions d'années, leur capacité crâniennes de 600 à 800cm3 traduit une augmentation du volume cérébral. La taille reste petite (environ 1m). La bipédie est quasi parfaite. Les fossiles sont parfois associés à un outillage de galets aménagés et de silex grossièrement taillés.
30 - Thème 3 - Une histoire du vivant
Homo néanderthalensis : Retrouvés en Eurasie à partir de 120000 ans jusqu'à 30000 ans (on trouve des représentant prénéanderthaliens plus tôt), il présentent des caractères archaïques rappelant ceux de l'homo erectus: le front fuyant, des bourrelets sus orbitaires, absence d'un menton, prognathisme, mais aussi des caractères évolués comme une grande taille, une capacité cranienne très elevée: 1600cm3 indiquant un cerveau plus volumineux.
Ils atteignent un haut degré de civilisation: outils de pierre taillée, abris sous roche, sépulture pour les morts. Ils s'eteignent vers 30000 ans peut être trop spécialisé ou par compétition avec l'homo sapiens (homme de cro-magnon).
Si les homo néanderthalensis trouvés en Europe semblent provenir de l'évolution de l'homo erectus ayant colonisé l'europe ils ne peuvent cependant pas être considérés comme des ancêtres de l'homme moderne (Homo sapiens) car ils présentent trop de différences génétiques.
1333 - Thème 3 - Une histoire du vivant
La biodiversité désigne toutes les variations du monde vivant. Cette diversité biologique est évidente lorsqu’on imagine la quantité fantastique d’espèces différentes (découvertes ou encore inconnues) qui vivent ou ont vécu sur Terre. C’est la biodiversité spécifique. Au sein de chaque espèce, on constate un autre niveau de biodiversité : la biodiversité génétique, c’est à dire la diversité des allèles d’un individu à l’autre. Ainsi, différents humains possèderont les mêmes gènes, mais pas les mêmes allèles de ces gènes. Le troisième niveau est la biodiversité des écosystèmes. Il correspond à la diversité des milieux de vie, incluant les espèces qui les habitent et toutes les relations qu’elles ont entre elles (qui mange qui, qui parasite qui, etc…).

Hervé Le Guyader, chercheur en systématique et évolution

409 - Thème 3 - Une histoire du vivant
L'homme et le chimpanzé, ont 99% de similitudes dans leur materiel génétique (13 paires de chromosomes absolument identiques). D'après des données anatomiques, l'ancêtre commun à l'homme et au chimpanzé date de -10 Ma à -7 Ma. Des données moléculaires infirment ces résultats et montrent que la divergeance entre l'homme et le chimpanzé ne se seraient faites que vers 5 Millions d'années.
Depuis l'ancêtre commun, de nombreux homininés se sont succédés pour parvenir à l'homme actuel cest ce que l'on apelle la lignée humaine.
1332 - Thème 3 - Une histoire du vivant
La sélection naturelle est un des mécanismes moteur de l'évolution des espèces. On peut la définir comme étant l'avantage reproductif procuré par les conditions de l'environnement aux individus ayant un caractère avantageux vis-à-vis de cet environnement et leur assurant une descendance plus importante que les individus n'ayant pas ce caractère. On peut aussi la définir comme un tri qui s’opère naturellement au sein d’une espèce.
Elle se traduit par la reproduction des organismes qui ont les caractéristiques leur permettant de mieux survivre dans leur milieu et ça représente le processus de la sélection naturelle.
1342 - Thème 3 - Une histoire du vivant
Au cours de la méiose, les brassages inter et intra-chromosomique produisent une diversité potentiellement infinie de gamètes. On réalise des croisements de drosophiles dont les résultats sont donnés dans le document 1. On cherche à comprendre lequel de ces deux mécanismes (brassage inter ou intra-chromosomique) est mis en oeuvre et quels sont les deux gènes impliqués.
316 - Thème 3 - Une histoire du vivant
La duplication est une mutation génétique caractérisée par le doublement du matériel génétique sur un chromosome. Il existe plusieurs mécanismes qui résultent à la duplication soit d'une large portion chromosomique, soit d'un gène ou bien d'une suite nucléotidique. Ces remaniements du génome représentent un moteur important dans l'évolution des génomes. Le doublement d'un gène crée une copie supplémentaire dégagée de la pression de sélection, ce qui peut permettre à la copie de muter à nouveau sans conséquences nuisibles à l'organisme. C'est un des mécanismes importants de l'évolution moléculaire.
410 - Thème 3 - Une histoire du vivant
L’analyse de l'arbre phylogénétique ci-dessous permet d’obtenir des informations sur les relations de parenté et l’histoire évolutive d’une espèce.
1079 - Thème 3 - Une histoire du vivant
Les autralopithèques possèdent des caractères dérivées de la lignée humaine en rapport avec la bipédie : Bassin large et court, position des fémurs etc. Les plus anciennes traces de pas obsérvées (Celles de Laetoli) leurs sont attribuées et on a retrouvé un squelettre presque entier (Lucy) traduisant une bipédie plus franche que chez les chimpanzés actuels.
Certains australopithèques possèdent encore des membres antérieurs très longs leur donnant la possibilité de grimper aux arbres. Ils sont de petite taille: 1 a 1.4m, leur faible capacité cranienne 350 a 550cm3, le développement important de la face (prognathisme) et la présence des bourrelets sus arbitaires, sont des caractères primitifs.
Ces homininés fossiles sont tous africains.
340 - Thème 3 - Une histoire du vivant
Les relations de parenté entre les vertébrés permettent de construire un arbre de parenté ou arbre phylogénétique. Dans un tel arbre, chaque nœud représente un ancêtre commun hypothétique dont on peut préciser néanmoins les caractéristiques. Entre chaque nœud on retrouve une ou plusieurs innovations évolutives c.a.d la modification d’un caractère primitif vers un caractère dérivé.
On peut aussi utiliser les séquences moléculaires pour établir des parentés. Il faut cependant prendre le soin d’étudier des molécules homologues c'est à dire qui réalisent la même fonction même si leurs structures (qui provient de leurs séquences) n’est pas strictement la même (si toutes les séquences sont strictement identiques, on ne peut préciser le degré de parenté !). L’étude des séquences protéiques (succession d’acides aminés) ou nucléiques (succession de bases azotées) permet ensuite de déterminer le nombre de similitudes entre ces séquences : moins il y a de différences entre les molécules et plus les espèces qui les possèdent sont apparentées. On peut donc construire une matrice des distances puis un arbre phylogénétique qui traduit visuellement ces parentés.
1338 - Thème 3 - Une histoire du vivant
La dérive génétique est une modification aléatoire de la fréquence des allèles au sein d’une population au cours des générations successives. Elle se produit de façon plus rapide lorsque l’effectif de la population est faible.
La sélection naturelle résulte de la pression du milieu et des interactions entre les organismes. Elle conduit au fait que certains individus auront une descendance plus nombreuse que d’autres dans certaines conditions.
242 - Thème 3 - Une histoire du vivant
Le rhinolophe de Mehely (Rhinolophus Mehelyi), une espèce de chauve-souris européenne, présente la particularité de pousser des cris de très haute fréquence c’est-à-dire extrêmement aigus, par rapport aux autres espèces de chauve-souris. On cherche à comprendre comment l’évolution a pu conduire à la très haute fréquence des cris du rhinolophe de Mehely.

Document 1 : les cris des chauves-souris
Les chauves-souris émettent des cris aigus dont l’écho leur permet de se situer dans leur environnement et de localiser avec précision les insectes qu’elles chassent. C’est ce que l’on appelle l’écholocalisation.Plus les cris sont aigus, plus ils sont atténués au cours de leur propagation dans l’air et, par conséquent, moins ils portent loin dans le milieu. La haute fréquence des cris du rhinolophe de Mehely diminue donc l’efficacité de son écholocalisation ce qui réduit l’efficacité de la chasse des insectes. On sait aussi que la fréquence des cris des chauves-souris est un caractère héréditaire.

Document 2 : comportement de femelles de rhinolophes de Mehely confrontées à des cris de différentes fréquences
Les femelles utilisées sont placées tour à tour face à deux compartiments contenant chacun une enceinte qui diffuse des cris de rhinolophes de Mehely mâles. On note vers quel compartiment la femelle testée se dirige lorsqu’elle entend les cris.



Document 3 : degré de parenté entre 28 rhinolophes de Mehely mâles et les autres membres de leur colonie, en fonction de la fréquence des cris de ces mâles
Les rhinolophes de Mehely vivent généralement en colonie de plusieurs centaines d’individus. On prélève l’ADN des individus d’une colonie et, par comparaison, on évalue le degré de parenté entre 28 mâles de la colonie et les autres membres de ce groupe. Un fort degré de parenté entre un mâle et les autres membres de la colonie indique que ce mâle a eu beaucoup de descendants.

1071 - Thème 3 - Une histoire du vivant
L'homme est le seul primate capable de marcher sur ses deux membres inférieurs, le buste parfaitement redressé. Chez les autres bipèdes comme les oiseaux ou les kangourous, le buste est incliné vers l'avant, la queue jouant un rôle important dans l'équilibre du corps. Lorsqu'on parle de bipédie, il convient de distinguer la position relative du buste et des membres inférieurs, mais aussi ce qui a rapport à la station verticale (statique) et ce qui procède de la marche et de la course (dynamique). Le squelette de Lucy présentant un sacrum et un des deux os iliaques, il a été possible de reconstituer son bassin pour le comparer à celui du Chimpanzé et de l'Homme.
29 - Thème 3 - Une histoire du vivant
Homo erectus : Les fossiles d'Homo erectus sont daté de 1.8 millions d'années, jusqu'à 150000 ans plusieurs espèces d'homininés ont donc vécu en même temps. Ils possèdent des caractéristiques qui les approchent de l'homme moderne: Une taille pouvant aller jusqu'à 1.8m, ils forment un groupe très diversifié marqué par une augmentation graduelle du volume cranien au cours du temps (800 a 1200 cm3). Ils sont à l'origine d'outils de type biface, ils apprivoisent le feu (500000 ans) et s'abritent dans les grottes. Ils possèdent le langage articulé.
408 - Thème 3 - Une histoire du vivant
La vie embryonnaire est plus développée chez l’Homme que chez le Chimpanzé, mais surtout des différences nettes se mettent en place pendant la vie foetale et après la naissance. Le trou occipital n’est que l’un de ces exemples.
Phénotype lié à la bipédie :
  • Colonne vertébrale à plusieurs courbures : quatre au lieu d’une seule chez le Chimpanzé.
  • Trou occipital en position avancée sous le crâne et non en arrière.
  • Bassin court, large et évasé alors qu’il est étroit et long chez le Chimpanzé.
  • Fémurs obliques, de sorte que le pied se trouve sous le centre de gravité du corps durant l’avancée de la jambe, ce qui n’est pas le cas du Chimpanzé.
  • Membres inférieurs plus longs que les membres supérieurs : c’est l’inverse chez le Chimpanzé quadrupède.
1 - Thème 3 - Une histoire du vivant
Le QCM permet d’identifier une anomalie majeure du caryotype.
407 - Thème 3 - Une histoire du vivant
Les primates correspondent à un ordre de mammifères, regroupant entre autres les singes, les lémuriens, les loris, les tarsiers ou l'Homme.
Tous présentent des aptitudes à la vie arboricole, bien que quelques espèces préfèrent vivre au sol. Parmi les principales caractéristiques communes aux primates, on retrouve :
  • des yeux frontaux permettant une vision binoculaire à mettre en rapport avec un développement important des aires visuelles cérébrales
  • des membres à cinq doigts terminés par un ongle plat en lieu et place des griffes, avec chez certains une mobilité accrue de la main permettant une préhension efficace, grâce à un pouce opposable.

En règle générale, les primates disposent d'un cerveau plutôt volumineux leur permettant de résoudre des tâches cognitives complexes. Mais le processus est poussé à l'extrême chez les hominoïdes, les grands singes et l'Homme se distinguant par leurs capacités intellectuelles importantes.
382 - Thème 3 - Une histoire du vivant
Au cours de la méiose, les brassages inter et intra-chromosomique produisent une diversité potentiellement infinie de gamètes. On réalise des croisements de drosophiles dont les résultats sont donnés ci-dessous.
395 - Thème 3 - Une histoire du vivant
La notion d’espèce est une notion qui a évolué au cours de l’histoire de la biologie. On est passé d’une définition phénétique (décrivant les phénotypes) à une définition biologique. Cette définition moderne se base sur l’interfécondité des individus de l’espèce.
Cependant, l’évolution est un phénomène dynamique toujours à l’œuvre actuellement, et permet de comprendre le déroulement de la spéciation.

La spéciation est le processus évolutif par lequel de nouvelles espèces vivantes se forment à partir d'ancêtres communs.
On distingue quatre modes de spéciations dans la nature, suivant le degré d'isolement d'une population par rapport aux autres : allopatrique (formation d'une barrière physique), péripatrique (par migration), parapatrique (par colonisation d'une niche écologique voisine) et sympatrique (par colonisation d'une niche écologique ou comportementale dans la même aire de répartition).
248 - Thème 3 - Une histoire du vivant
Les Siamangs sont des primates des forêts de Malaisie et de l'île de Sumatra.
On cherche à placer les Siamangs dans la phylogénie des primates, plus particulièrement au sein du groupe des hominoïdes (singes sans queue).
On rappelle que plus il y a d'innovations partagées entre deux individus, plus leur parenté est importante.